DH : Maison Van Gogh : enfin une issue !
Publié le mardi 18 juin 2013 à 05h39 - Mis à jour le mardi 18 juin 2013 à 08h49
Après plusieurs années de négociation, une issue se dégage dans le dossier de la maison Van Gogh, du nom donné à une habitation de la rue Wilson, à Wasmes, qui a vu passer en son temps le célèbre peintre. Le dossier vient de connaître son dernier virage. Le ministre Paul Furlan a en effet décrété l’expropriation de la maison pour cause d’utilité publique.
Depuis que la fondation Mons 2015 a marqué son intérêt pour l’édifice, les autorités communales de Colfontaine, emmenées par Lucien D’Antonio (PS), s’étaient fait fort d’acquérir la fameuse maison rose ainsi que l’habitation voisine.
But du jeu : en faire un musée, soit un passage obligé pour tout amateur de culture qui se respecte. "Le collège a toujours privilégié le dialogue afin de parvenir à un accord à l’amiable", rappelle la commune de Colfontaine dans un communiqué rédigé hier.
On se souvient en effet qu’après avoir essuyé de multiples refus, le bourgmestre de Colfontaine était parvenu, en janvier 2012, à rencontrer le propriétaire des lieux. Au terme d’âpres discussions, un accord, qui aurait été finalisé chez le notaire sans un ultime contretemps, avait même été trouvé.
Accord obsolète dans la mesure où, suite aux recherches qu’il doit invariablement mener, le notaire s’est rendu compte que la personne ayant négocié avec la commune n’était pas la seule propriétaire de la maison.
C’est finalement une option envisagée suite aux négociations difficiles, à savoir l’expropriation, qui va permettre à la commune de Colfontaine de devenir propriétaire du bâtiment. Amorcée par prudence et parallèlement aux négociations avec le propriétaire, la demande d’expropriation a finalement été validée par Paul Furlan.
"Soucieux des finances publiques, le collège communal privilégie donc cette option. Celle-ci est accueillie avec plaisir par les mécènes qui financeront la restauration des deux maisons. Ne cachons pas qu’ils n’étaient pas chauds à l’idée de savoir que, dans 27 ans (NdlR : en cas de bail emphytéotique comme négocié avec le propriétaire), les biens retourneraient à un privé, sans aucune garantie de ce qu’ils deviendraient", précise le communiqué.
Notons que la commune devra tout de même s’acquitter d’une somme que définira le juge de paix.
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