Tout commence, le 30 juillet 1890, par l’enterrement de Vincent Willem Van Gogh, à Auvers sur Oise. C’est le point de départ d’un voyage à travers les refus de toute une vie, pour mieux terminer par les cris, bien vivants ceux-là, ceux de Vincent, à Cuesmes, prêt à en découdre avec la vie et l’Art. Il a exactement 27 ans. Il lui reste dix années à vivre pour apprendre, et apprendre encore, ce qu’est la peinture et trouver sa vraie place, sa place unique, parmi les artistes les plus réputés de son temps.
Jean-Claude Derudder nous parle d’un Van Gogh vivant qui a bouleversé sa vie, après la découverte chez un voisin, ami et parent de dessins de l’artiste. Un Van Gogh lucide et révolté, celui qui dit non, qui s’engage dans tous les combats, qui veut aller au bout, tout au bout, à n’importe quel prix, de ce qu’il a envie de faire, de ce qu’il doit faire, de ce que son âme lui réclame de faire. En dehors des lieux communs devenus universels, Jean-Claude Derudder porte un autre regard sur cet artiste qui fait partie de ces comètes qui traversent, depuis l’aube de l’humanité, la vie des hommes par leurs parcours, leurs discours, leurs œuvres et bousculent tout sur leur passage tant et tant que, après eux, le monde n’est plus exactement ce qu’il était.
Attention : nombre de spectateurs limité à 50 !
Pensez à vous habiller chaudement, la représentation a lieu dans le châssis à molette !
Production Le Manège.mons, coproduction Centre culturel régional du Centre-La Louvière, Fondation Mons 2015, Écomusée du Bois-du-Luc (dans le cadre de l’événement Homo Faber. Poétiques et mécaniques du travail).
Avec le soutien de Hainaut culture tourisme et de la Loterie Nationale, avec la collaboration du Collectif Théâtre et du Théâtre du Lointain !
Photographie © Daniel Cordova
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