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Borigines - Vincent Van Gogh Borinage Belgium
28 août 2023

Accompagnez nous pour une promenade virtuelle sur les pas de Vincent à Petit-Wasmes !

 

En temps normal, la première promenade guidée sur les traces de Vincent Van Gogh devrait avoir lieu le dimanche 29 mars 2020.  Cette date a été choisie pour commémorer l’anniversaire de Vincent, né à Zundert le 30 mars 1853.

Pas moins que 46 personnes s'y étaient inscrites mais, Corona oblige, la balade a dû être annullée.

Comme solution alternative, nous vous proposons de faire cette promenade depuis votre bureau, salon, salle à manger ou, pourquoi pas, votre lit !!

Suivez les guides, et prenez soin de vous  !!!

 

 

 

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Vos guides : Vincent & Filip

 

Mais, avant de se mettre en route, une petite introduction…

 

Biographie de Vincent Van Gogh

30 mars 1852 : Groot-Zundert (Brabant septentrional). Naissance au foyer du pasteur Théodore Van Gogh d’un enfant appelé Vincent. Le bébé est déclaré mort-né.

30 mars 1853 : Naissance à Groot-Zundert de Vincent Willem Van Gogh.

1er mai 1857 : naissance de son frère préféré, Théo (6 enfants vivant au foyer du pasteur). Une amitié indéfectible unira les deux frères jusqu’à la mort. Théo assurera l’aide matérielle qui permettra à Vincent de vivre de son art.

1872 : premier échange de lettres avec Théo qui fait ses études à Oisterwijk.

1873 : en récompense de ses bons services à la Galerie Goupil, fondée par son oncle à La Haye, Vincent est envoyé à la Maison Goupil à Londres. Pensionnaire chez Madame Loyer, il tombe amoureux de sa fille, Ursula, qui lui apprend en 1874 qu’elle est fiancée en secret à un marin. Profondément déçu, il rentre aux Pays-Bas.

1874 – 1876 : Vincent est employé à la Maison Goupil, tantôt à Londres, tantôt à Paris. Lors du dernier séjour à Paris, il se désintéresse de plus en plus de la vente des tableaux. Par contre, sa ferveur religieuse va croissant. Le 1er avril 1876, il renonce à son travail à la galerie.

17 avril 1876 : retour en Angleterre comme instituteur et répétiteur à Ramsgate, chez Monsieur Stokes. Il part à Isleworth chez le pasteur Jones comme aide-prédicateur.

1877 : retour à Etten (Pays-Bas) où son père exerce maintenant son pastorat. Employé à Dordrecht à la Librairie Blussé & van Braam. Il prépare l’examen d’entrée à la Faculté de Théologie d’Amsterdam.

1878 : renonçant à l’étude du latin et du grec qu’il estime inutile pour un bon apostolat, après un bref retour chez ses parents à Etten, il suit des cours de formation d’évangéliste à Laeken (Bruxelles) en vue de se consacrer à ses semblables.

26 décembre 1878 : départ pour le Borinage où Vincent séjournera chez le colporteur van der Haegen à Pâturages.

Janvier 1879 : arrivée à Wasmes comme aide-prédicateur pour 6 mois. Il loge chez les Denis. A la prédication (Salon de Bébé, rue du Bois 257) il préfère un apostolat plus direct auprès des mineurs. Il soigne les malades, les blessés, descend dans la mine, s’y dévoue lors d’un coup de grisou. Il abandonne tout superflu et devient « mineur avec les mineurs ».

Juillet 1879 : jugeant son zèle excessif, ses supérieurs évangélistes lui refusent son mandat d’aide-prédicateur. Vincent a ébauché quelques dessins de la vie du mineur.

Août 1879 : après une entrevue avec le pasteur Pietersen qui s’intéresse à l’art, il revient à Cuesmes où il continue à titre personnel à apporter son aide au pasteur Frank. Il s’installe à la maison Decrucq et retrouve sa vocation : le dessin. « … je me remettrai au dessin et dès lors à ce qui me semble, tout a changé pour moi… », écrit-il à son frère Théo.

(Extrait de la lettre 158 (FR), Cuesmes, 24 septembre 1879).

Octobre 1880 : Vincent quitte le Borinage. « D’ici partit Vincent Van Gogh à la recherche du soleil et de soi-même » (Monument d’O. Zadkine à Wasmes).

1880 – 1885 : Vincent séjourne successivement à Bruxelles, Etten, La Haye, Nieuw Amsterdam Hoogeveen (province de Drenthe), Nuenen.

26 mars 1885 : décès de son père. Le 28 novembre, Vincent quitte définitivement la Hollande. Départ pour Anvers.

1886 – 1890 : séjours successifs à Anvers, Paris (Montmartre), Arles (Maison Jaune), Saint-Rémy de Provence (Asile Saint-Paul de Mausole),

17 avril 1889 : Théo épouse Johanna Bonger.

31 janvier 1890 : naissance d’un petit Vincent au foyer de Théo.

17 mai 1890 : arrivée de Vincent chez son frère à Paris.

21 mai 1890 : arrivée de Vincent à Auvers-sur-Oise, où le Docteur Paul Gachet l’accueille.

29 juillet 1890 : décès de Vincent des suites d’un coup de feu qu’il s’est tiré dans la poitrine deux jours plus tôt. « Mon travail à moi, j’y risque ma vie ».

25 janvier 1891 : Théo rejoint Vincent dans la mort.

1914 : transfert des restes de Théo à Auvers-sur-Oise où les deux frères reposent côte à côte pour l’éternité.

 

 

(Source : Vincent Van Gogh au Borinage, Georges Duez, p. 9-11)

 

 

 

"…Il y a au sud de la Belgique, en Hainaut, dans les environs de Mons, jusqu’à la frontière française, même bien au-delà, une région appelée le Borinage où se trouve une drôle de population d’ouvriers qui travaillent dans les nombreux charbonnages. J’ai entre autres trouvé ceci à leur sujet dans un manuel de géographie :
Les Borains (habitants du Borinage, pays au Couchant de Mons) ne s’occupent que de l’extraction du charbon. C’est un spectacle imposant que celui de ces mines de houille ouvertes à 300 mètres sous terre, et où descend journellement une population ouvrière digne de nos égards et de nos sympathies. Le houilleur est un type particulier au Borinage; pour lui le jour n’existe pas, et sauf le dimanche, il ne jouit guère des rayons du soleil. Il travaille péniblement à la lueur d’une lampe dont la clarté est pâle et blafarde, dans une galerie étroite, le corps plié en deux, et parfois obligé de ramper ; il travaille pour arracher des entrailles de la terre cette substance minérale dont nous connaissons la grande utilité, il travaille enfin au milieu de mille dangers sans cesse renaissants mais le porion belge a un caractère heureux, il est habitué à ce genre de vie, et quand il se rend dans la fosse, le chapeau surmonté d’une petite lampe destinée à le guider dans les ténèbres, il se fie à son Dieu Qui voit son labeur et Qui le protège, lui, sa femme et ses enfants. Ses vêtements se composent d’un chapeau de cuir bouilli, d’une veste et d’un pantalon de toile». Le Borinage se situe donc au sud de Lessines où l’on retrouve les carrières de pierre. J’aimerais tant y aller comme évangéliste… »

(Extrait de la lettre 148 (NL) à Théo, Laken, 13-16 novembre 1878).

 

“M. le Président fait connaître la demande d’emploi de M. Van Gogh, fils d’un pasteur de Hollande et venu dans le Borinage dans le but d’y travailler. Il résulte de ce que disent MM. Pieterszen et Péron que ce jeune homme pieux, dévoué dur au travail, ferait un bon lecteur de la Bible et travaillerait utilement à ce titre, à Wasmes et à Warquignies. M. Péron propose de l’employer ainsi avec le sobre traitement de 600 francs. On fera un essai de 6 mois’”

(Bruxelles, Eglise protestante unie de Belgique, Bureau du Synode).

 

 

 

Arrivée au Borinage (décembre 1878)

Le Pasteur Bonte fut l’une des premières personnes à avoir côtoyé Vincent Van Gogh à Pâturages. Voici son témoignage :
« Je me rappelle son arrivée à Pâturages ; c’était un jeune homme blond, de taille moyenne, d’agréable figure ; il était très bien mis, avait de belles manières et portait sur sa personne tous les caractères de la propreté hollandaise. Il s’exprimait correctement en français et était capable de parler assez convenablement dans les réunions religieuses du petit groupe protestant de Wasmes auquel on le destinait ».

(Source : www.lettersvangogh.org - notes)

 

Vincent Van Gogh habitera d’abord chez le colporteur Van der Haegen, rue de l’Eglise, 39, à Pâturages. Cette maison fut démolie lors des travaux d’élargissement de la rue.

(Extrait de Le Borinage minier raconté, André Auquier).

 

                       

 

«…Du reste, l'habillement qu'il portait au dehors révélait ses aspirations originales; on le voyait sortir avec une vieille veste de soldat et une mauvaise casquette, et c'est dans cet accoutrement qu'il parcourait le village.
Les beaux habits avec lesquels il était arrivé ne paraissaient plus, et il n'en avait pas acquis de nouveaux…»

 

«Il se sentait tenu d'imiter les premiers chrétiens, de sacrifier tout ce dont il pouvait se passer, et il voulait être plus dépouillé que la plupart des mineurs à qui il prêchait l'évangile. J'ajoute que la propreté hollandaise avait été aussi régulièrement abandonnée; le savon était délaissé comme un luxe coupable, et notre évangéliste, s'il n'était pas couvert d'une couche de charbon, avait ordinairement la figure plus sale que celle des charbonniers. Ce détail extérieur ne le préoccupait pas ; il était absorbé par son idéal de renoncement, il montrait d'ailleurs que son attitude n'était pas du laisser-aller, mais la pratique fidèle d'idées qui gouvernaient sa conscience. »

(Extrait de la lettre du Pasteur Bonte à Louis Piérard)

(Source : Vie tragique de Vincent Van Gogh, Louis Piérard)

« Sa nourriture était du riz et du sirop mélasse pas de beurre sur son pain».

(Extrait de la lettre de Jean Denis à Louis Piérard)

(Source : Vie tragique de Vincent Van Gogh, Louis Piérard)

 

 

 

 

 

 

 

 

Maison de Jean-Baptiste Denis

(rue Wilson 221, Petit-Wasmes)

 

« Notre jeune homme prit son logement dans une ferme de Petit-Wasmes; cette maison était relativement belle; elle se distinguait d'une façon fort sensible de l'entourage, où l'on ne voyait alors que de petites maisons de mineurs».

« La famille qui hébergeait Vincent Van Gogh avait des habitudes simples et vivait comme les ouvriers. Mais notre évangéliste manifesta bien vite en face de son habitation, les sentiments particuliers qui le possédaient, il trouva que son logement était trop luxueux; cela choquait son humilité chrétienne, il ne pouvait supporter d'être abrité d'une façon si différente de celle des mineurs. Il quitta alors ces personnes qui l'entouraient de sympathie et il alla habiter une petite cabane. Il n'avait pas de mobilier et on racontait qu'il dormait au coin de l'âtre. »

(Extrait de la lettre du Pasteur Bonte à Louis Piérard)

(Source : La vie tragique de Van Gogh, Louis Piérard)

 

« J’ai loué une petite maison que je voudrais bien occuper seul mais, comme Pa trouve préférable que je loge chez Denis, elle me sert uniquement d’atelier et de cabinet de travail. J’ai accroché aux murs des gravures et toutes sortes d’objets. Mais je dois m’en aller pour visiter des gens biens portants et des malades».

(Extrait de la lettre 150 (NL) à Théo, Wasmes, 4 et 31 mars 1879)

 

« C'était par un beau jour de printemps quand je vis arriver notre jeune ami Vincent Van Gogh richement vêtu nos yeux ne cessèrent de le contempler. Le lendemain, il rendit des visites avec le pasteur M. Bonte. Aussitôt rangé à la classe ouvrière, notre ami tomba dans la plus grande humiliation où il ne tarda pas à se dépourvoir de tous ses vêtements. Ainsi arrivé à ne plus avoir de chemises, plus de chaussettes au pied, nous l'avons vu se fabriquer des chemises d'emballage1. Moi, j'étais trop jeune alors. Ma tendre mère lui disait : « M. Vincent, pourquoi vous dépouillez-vous ainsi de vos vêtements ? Et vous êtes d'une aussi noble famille de pasteur hollandais». Il répondait : «Je suis l'ami des pauvres, comme l'était le Seigneur Jésus ». Elle répondait : «Vous n'êtes plus dans les conditions normales».

(1) Avec des toiles d’emballage.

(Extrait de la lettre de Jean Denis à Louis Piérard)

(Source : Vie tragique de Vincent Van Gogh, Louis Piérard)

 

« Pendant l’orage qui avait éclaté au milieu d’une nuit noire comme l’enfer, les lueurs des éclairs illuminaient tout ce paysage l’espace d’un instant, et produisait d’étranges effets. Au premier plan, les grandes constructions de la mine Marcasse qui s’élèvent solitaires dans la  plaine, évoquaient vraiment, cette nuit-là, l’arche de Noé, telle qu’elle devait être sous la pluie battante quand un éclair déchirait les ténèbres du déluge».

(Extrait de la lettre 152 (NL) à Théo, Wasmes, 19 juin 1879)

 

Marcasse___panorama

Ancienne photo du charbonnage de Marcasse

 

Jean Denis relate :
«Par un jour de forte chaleur, un violent orage fut déchaîné sur notre région. Que fit notre ami ?Il alla se placer en plein champ pour regarder les grandes merveilles de Dieu, et ainsi revenant mouillé jusqu’aux os».

(Verzamelde brieven, 1973, vol. 1, p. 226. - Source : http://www.vangoghletters.org - notes)

 

 

« … c’était curieux de voir, au soir entre chien et loup, sur la neige les ouvriers qui rentraient chez eux. Ces gens sont surtout noirs quand ils sortent des sombres mines. Leurs habitations généralement sont très petites, méritant plutôt le nom de chaumières».

(extrait de la lettre 149 (NL) à Théo, 26 décembre 1879)

 

 

Sous les auspices de l’Administration Communale et en présence de Madame Elisabeth Duquesne – Van Gogh, l’une des soeurs de l’artiste, on apposa une plaque le 13 septembre 1925 sur la façade de la maison

  

Dans cette maison vécut
en 1878 et 1879
le Hollandais
VINCENT VAN GOGH
1853 – 1890
alors Evangéliste et
qui devint à la suite
un des plus grands
Peintres de son Temps

 

« …Il avait de grandes feuilles de papier, et avec un morceau de bois qu’il avait pris dans le foyer, comme un fusain, il dessinait des bonhommes. Le lendemain matin , l’épouse de M. Denis froissait ces papiers-là pour allumer le feu dans la cheminée. Chaque soir, cela recommençait, chaque soir il faisait ses bonhommes…».

(Extrait de l’interview de Victorine Chalet, habitante de Petit-Wasmes)
(Source : Jean Bertieaux)

Jean Denis, l’un des descendants de la famille Denis, chez qui Vincent séjourna à Petit-Wasmes, mentionnait que Vincent a fait plusieurs dessins des membres de sa famille :

«La grand-mère occupée à traire les vaches, à préparer la soupe, à moudre le café; le grand-père attelant les chevaux etc. Chaque fois qu’il avait terminé, Van Gogh donnait son dessin ». Plus tard, quand les dessins furent retrouvés, ils ont été déchirés. Selon des témoins, les dessins que Van Gogh avait dessinés à l’époque comprenaient : « La Cage: charbonnage de Pâturages, puits n° 10 de Grisoeuil», « La famille Decrucq faisant la récolte des pommes de terre : les hommes bêchant, les femmes ramassant les pommes de terre », «Mineur devant sa chaumière», «Portrait de Madame Denis» et «Un couple de mineurs portant sur le dos un sac».

(Source : Eeckaut 1990, pp. 93-94 et ‘Annexes’, p. 50; Verzamelde brieven 1973, vol. 1, pp.
223-225.)

 

 

 

36 - Maison Denis

Ah ! Vous voilà. Bienvenue à toutes et à tous !

 

 

 

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 Et tant que vous êtes là, on ne ferait pas quelques petits travaux de rénovation ?

 

Et bien voilà.  C’a été vite !  Merci beaucoup !

 

  

Promenade ONA - 2017-03-27 - IMG_0569

Un petit tour à l’intérieur…

 

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Une photo de groupe tant que vous êtes encore frais…

 

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Et c'est parti !  Je pense que c'est par là...

 

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Petit arrêt à l'Ecole Busieau, où Morgan Ico vient de finir sa peinture murale (juin 2019).

 

 

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Merci Morgan, et bon retour à Londres ! And thanks a lot for your superb surprise !!

 

 

 

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 Petit arrêt devant l'Eglise saint-François de Petit-Wasmes.

 

Promenades guides - 2014-11-08 - PB086974

Et nous arrivons déjà au Temple Evangélique.

 

7 - Temple Protestant - 20130420_08

où brûle toujours la flamme allumée par Vincent en 1879. 

 

58 - Temple Petit-Wasmes 20130509_110

 

Promenades guides - 2014-11-08 - PB086977

Ah !  Voilà le Terril du Pachy.

 

 

 

Promenades guides - 2014-11-08 - PB086985

Et la descente du Sentier du Grisou.  Attention : ambiance explosive  !!

 

 

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La Ruelle Baronette offre un beau panorama

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sur les petites maisons

 

11 - Ruelle Baronnette - 20130509_62

et les environs,

 

45 - Ruelle Baronette - lecture

partout où l'on regarde..

 

12 - Ruelle Baronnette - vue sur Place St-Pierre - 20130509_63

Tiens, c'est quoi là-bas, au milieu du rond-point ?

 

58 - Place Saint-Pierre

Mais c'est Vincent !!!

 

Dans une niche du hall de la Maison Communale de Wasmes se trouve un buste de Vincent Van Gogh réalisé par Ossip Zadkine, ayant pour légende :

« D’ici partit Vincent Van Gogh à la recherche du soleil et de soi-même » (année 1880)

 Ossip Zadkine, né le 14 juillet 1890 à Vitebsk (Biélorussie), et décédé le 25 novembre 1967 à Paris, est un sculpteur français d'origine russe, établi en France en 1910. Il est enterré au cimetière du Montparnasse à Paris.

En 1928, Zadkine s'installe 100 bis rue d'Assas dans une maison blanche qui deviendra le musée Zadkine à la mort de sa femme. Auvers-sur-Oise accueille son Monument à Van Gogh en 1961. En 1962, la galerie Lacloche à Paris expose pour la première fois les Tapestries. En 1963, Zadkine commence la 3e version de La Demeure à la demande de la banque des Pays-Bas. A Zundert, ville natale de Vincent Van Gogh, s’élève la statue Les Deux Frères Van Gogh.

Place Saint-Pierre

Une copie de l'oeuvre de Ossip Zadkine trône au centre du rond-point près de la Place Saint-Pierre.  A plusieurs reprises, des chasseurs de souvenirs ou des vandales se sont emparés de la tête.  Fort heureusement, les authorités locales avaient prévu une petite réserve !

La sculpture originale de Ossip Zadkine a trouvé une place dans u ne niche à la Maison Communale de Wasmes (Colfontaine).  Elle peut être visitée durant les heures d'ouverture des services administratives.

 

 

15- Place Saint-Pierre

Au revoir Vincent !!

 

11 - Voie de tram - P5206588

Et puis, ça monte...

 

12 - Voie de tram - P5206589

 et sa monte encore !  Mais on garde le sourire...

26 - Ruelle Saint-Roch

Et ensuite, on redescend...

 

92 - Ruelle Saint-Roch

la Ruelle Saint-Roch.

23 - Rue du Bois - 20130509_74

Pour débouler dans la Rue du Bois, avec d'abord l'ancienne brasserie Michel, et ensuite...

 

 

Le « Salon du Bébé »

(rue du Bois 257 à Petit-Wasmes)

 

Ces maisons formaient
le salon du bébé
où Vincent Van Gogh prêcha
en 1879

 

This former dance salon Vincent used as a tempe, has been transformed into two private houses.

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Dit oude danssalon, dat Vincent had ingericht als tempel, werd omgebouwd tot twee private woningen.

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Cet ancien salon de danse, que Vincent utilisait comme temple,  a été transformé en deux maison particulières.

 

Plaque commémorative apposée en 1958

 

Le nom "Salon du Bébé" trouverait son origine dans un ancien jeu folklorique pendant lequel les habitants de Wasmes devaient sillonner le bois, à la recherche d'un bébé qu'on y avait caché.  Quand celui-ci avait été retrouvé, on poursuivait la soirée au salon de danse de la Rue du Bois. D'où donc le nom "Salon du Bébé".

 

Dans la maison de gauche habite Maryvonne, qui est très sympathiqu : elle fait des bons biscuits maison !!

 

Promenades guides - 2014-11-08 - PB087022

 

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Allez, encore quelques lettres pour la route...

 

« Les églises des protestants sont très petites, comme celle de la Ferme, même un rien plus grandes, mais le local où moi j’ai parlé n’est qu’une simple grande chambre, où une centaine de personnes pouvaient au besoin prendre place. J’ai assisté également à un office religieux dans une étable ou une grange, tout est donc assez simple et original».

 

« …A plusieurs reprises déjà, j’ai pris la parole en public, dans un local spacieux spécialement aménagé en vue de réunions religieuses. J’ai parlé également dans des réunions tenues le soir dans des maisons ouvrières. J’ai commenté entre autres la ressemblance entre le grain de l’ivraie, le figuier stérile et l’aveugle-né. A Noël, j’ai évidemment parlé de l’étable de Bethlehem et de la paix sur la terre ».

«… Le langage des mineurs n’est pas si facile à comprendre, mais ils comprennent bien le français d’usage, à condition qu’on le parle rapidement et promptement, puisque alors il concorde mieux avec leur patois qui se parle extrêmement vite. Au cours d’une réunion cette semaine, j’ai commencé le texte : Acte XVI, 9 : «Et Paul eut de nuit une vision d’un homme macédonien qui se présenta devant lui, et le pria disant : Passe en Macédonie et aide-nous». Et on m’a écouté avec attention, quand j’ai essayé de décrire l’aspect de ce Macédonien, qui avant soif de consolation de l’Evangile et de la connaissance du seul vrai Dieu. Comment nous devons nous le représenter comme un ouvrier aux traits de douleur et de souffrance et de fatigue, sans aucune apparence de beauté mais avec une âme immortelle avide d’aliment qui ne périt pas, notamment la parole de Dieu».

(Extraits de la lettre 149 (NL) à Théo, Wasmes, 26 décembre 1878)

 

 « Les gens ici sont illettrés et ignorants, la plupart ne savent pas lire, pourtant ils sont intelligents et adroits à leurs besognes.»

«… Les ouvriers là-bas sont généralement des gens émaciés et pâles de fièvre, ils ont l’aspect fatigué et usé, hâlé et vieux avant l’âge, les femmes en général sont blêmes et fanées».

(Extraits de la lettre 151 (NL) à Théo, Wasmes, 1er et 16 avril 1879)

 

 

 

Promenades guides - 2014-11-08 - PB087024

 Avant d'attaquer la terrible Rampe des Ecoliers

 

 

 

Promenades guides - 2014-11-08 - PB087027

 A la queueleuleu !

 

 

Promenades guides - 2014-11-08 - PB087028

Bon, les gars.  Je vous attends !!

 

Promenades guides - 2014-11-08 - PB086991

Un peu de nature pour vous remettre.

 

15 - Chemin de Messe - 20130420_16

Il y a ceux qui avancent...

 

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 et il y a ceux qui traînent...

 

 

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Vous n'avez pas soif, vous ? On arrive au...

 

Charbonnage de Marcasse

« Il n’y a pas longtemps, j’ai fait une excursion fort intéressante, j’ai notamment passé 6 heures dans une mine. Et encore, dans une des mines les plus vieilles et les plus dangereuses des alentours, nommée Marcasse. Cette mine a une très mauvaise réputation par suite des nombreux accidents qui s’y produisent, soit à la descente, soit à la remonte, soit à cause de l’étouffement ou des explosions de grisou, ou l’eau souterraine, ou l’effondrement d’anciennes galeries, etc. C’est un endroit sombre, et à première vue, tout dans son voisinage a un aspect sombre et funèbre. »

 « …Nous descendîmes jusqu’à 700 m dans les coins les plus cachés de ces enfers… A la faible lumière d’une petite lampe, un ouvrier en vêtement d’une toile grossière, sale et souillé comme un ramoneur, est occupé à enlever du charbon à coups de pioche. »

 «… La descente dans une mine est une chose terrible, dans une espèce de panier ou de seau, on descend dans un puits, mais alors un puits de 500 à 700 m de profondeur, de sorte que regardant du fond en haut, on aperçoit le jour de la grandeur d’une étoile au ciel à peu près».

 « …Certains ouvriers travaillent dans les maintenages, d’autres chargent le charbon dans des petits charriots qui sont transportés sur des rails comme pour un tramway, ce sont surtout les enfants qui font cela, aussi bien des garçons que des filles. On y trouve aussi une écurie là-bas, à 700 m sous terre, avec quelque 7 vieux chevaux qui transportent de plus grandes quantités vers l’accrochage, l’endroit où elles sont tirées vers le haut…».

(Extraits de lettre la 151 (NL) à Théo, Wasmes, 1er et 16 avril 1879)

 

Le charbonnage de Marcasse dépendait de la Compagnie des Charbonnages Belges qui comptait 11 puits en activité. Il a connu sa dernière catastrophe le 13 janvier 1953. Le grisou tua alors 17 hommes (3 Belges, 10 Italiens, 2 Ukrainiens et 2 Algériens), et en blessa 9 autres, tous âgés de 25 à 30 ans (voir plaque commémorative). Il fut fermé le 24 octobre 1954.

(Source : Cartes postales anciennes du Borinage, collection de Marcel Capouillez)

 

 « Autour de la mine, de misérables habitations de mineurs, avec quelques arbres morts complètement enfumés… des montagnes de charbon inutilisables, etc. »

 «… Il y a partout à la ronde des cheminées gigantesques et d’énormes tas de charbon à l’entrée des mines, nommées charbonnages ».

(Extraits de la lettre 149 (NL) à Théo, Wasmes, 26 décembre 1878)

 

 

 

 

A  Frameries, lors du coup de grisou de 1879, Vincent Van Gogh viendra soigner les blessés; l’académicien Louis Piérard en parle dans son ouvrage La Vie tragique de Vincent Van Gogh :« 1879 : année tragique : une épidémie de fièvre typhoïde (la sotte fièvre) survint et puis la grande catastrophe endeuilla le pays (coup de grisou de l’Agrappe à Frameries). Vincent se dévoua sans compter pour soigner les blessés et les malades et les brûlés du grisou, au visage noir et boursouflé».

« …Est-ce que dans le temps je t’ai raconté de ce mineur gravement blessé par suite d’une explosion de grisou ? Dieu merci il est guéri maintenant, il sort déjà et commence à marcher pour reprendre la coutume, ses mains sont encore très faibles et ça durera encore tout un temps avant qu’il sache de nouveau les employer au travail, mais il est sauvé… »

(Extrait de la lettre 151 (NL) à Théo, Wasmes, 1er et 16 avril 1879)

 

« … Cette même année arriva une explosion de grisou au puits n° 1 du Charbonnage belge où plusieurs ouvriers furent brûlés. Notre ami Vincent n'eut aucun repos : jour et nuit découpant le reste de son linge, pour en fabriquer des grandes bandes avec de la cire et de l'huile d'olives, pour courir aux brûlés de la catastrophe… »

(Extrait de la lettre de Jean Denis à Louis Piérard)
(Source : Vie tragique de Vincent Van Gogh, Louis Piérard)

 

 

Promenade VVG - 2017-03-26 - IMG_0553

 

Promenade ONA - 2017-03-27 - IMG_0575

"Content de pouvoir souffler un peu.  J'ai  un mal de chien..."

 

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On est bien installé.

 

Marcasse - Paul Berckmans - P9215146

Tiens, il y a même Télé Mons-Borinage...

 

Visitors from Tokyo - 2016-08-23 - P8231887

Et il y en a qui viennent de plus loin que nous...

 

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Finalement, on se plaît bien ici...

 

 

Marcasse aux Chandelles 2019-KarinBorghouts

Ouie... Il commence déjà à faire noir !  On ne voit pas le temps passer...

(Photo : Karin Borghouts - série "Vincent was here")

 

3 - Ruelle de la Court - Lecture Teio

Et de la pluie !!

 

Quoi ?  Encore aussi loin ??

 

 

Saint-Nicolas at Marcasse 2017 - IMG_2120

Saint-Nicolas, aidez-nous !!

 

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Wow !  Quel beau taxi !!!  Merci Saint-Nicolas !!

 

Promenades guides - 2014-11-08 - PB086992

On traverse la réserve naturelle "Marcasse et alentours".

 

 

 

 

 

 

40 - Terril du 6 - top g 20130420_40

Pour faire grimpette sur le Terril no. 6.

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Que la vue est belle !!

 

62 59 Terril no

Vue sur le Beau-Borinage !

 

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Retour par la Ruelle du Curé

 

 

 

 

 

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Et zut : des gillets jaunes !!!

 

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Mais nous voilà de retour !!  Merci Vincent !!!

En espérant vous revoir un jour en vrai !

 

 

 

 

 

 

La fin d’une vocation

 

 

 

« Mes grands-parents m’ont toujours dit que, pour eux, « Monsieur Vincent » était comme un ange. C’était un ange…»

 

(Extrait de l’interview avec Mme. Victorine Chalet, ancienne habitante de Petit-Wasmes)

 

« L’essai qui a été fait en acceptant les services d’un jeune homme Hollandais, M. Vincent Van Gogh, qui se croyait appelé à évangéliser dans le Borinage, n’a pas donné les résultats qu’on en attendait. Si aux admirables qualités qu’il déployait auprès des malades et des blessés, au dévouement et à l’esprit de sacrifice dont il a fourni maintes preuves en leur consacrant ses veilles et en se dépouillant pour eux de la meilleure partie de ses vêtements et de son linge, s’était joint le don de la parole, indispensable à quiconque est placé à la tête d’une congrégation, M. Van Gogh aurait certainement été un évangéliste accompli. Sans doute il ne serait pas raisonnable d’exiger des talents extraordinaires. Mais il est constant que l’absence de certaines qualités peut rendre l’exercice de la principale fonction de l’évangéliste tout à fait défectueux. C’était malheureusement le cas de M. Van Gogh. Aussi le temps d’essai expiré, a-t-il fallu renoncer à l’idée de le conserver plus longtemps ».

 

(Source : Vingt-troisième rapport du Comité synodal d’évangélisation 1879-1880. Etterbeek-
Bruxelles 1880, pp. 17-18 (Union des églises protestantes de Belgique). Extrait imprimé dans
les Verzamelde brieven 1973, vol.1, pp. 227-228.

 

Dans les mémoires de l’Eglise Protestante de Petit-Wasmes, le chroniqueur Antoine Denis remarquait que Van Gogh «…perdait la tête (et) devenait ... une charge».

 

 

 

 

Maison Decrucq

 

(rue du Pavillon 3 à Cuesmes)

 

 

 

 

«…Je suis comme tu le sais peut-être de retour dans le Borinage, mon père me parlait de rester plutôt dans le voisinage d’Etten, j’ai dit non et je crois avoir agi ainsi pour le mieux. Involontairement je suis devenu plus ou moins dans la famille un espèce de personnage impossible et suspect, quoi qu’il en soit quelqu’un qui n’a pas la confiance, en quoi donc pourrais-je en aucune manière être utile à qui que ce soit. C’est pourquoi qu’avant tout, je suis porté à le croire, c’est avantageux et le meilleur parti à prendre et le plus raisonnable que je m’en aille et me tienne à distance convenable, que je sois comme n’étant pas. Ce qu’est la mue pour les oiseaux, le temps où ils changent de plumage, cela c’est l’adversité ou le malheur, les temps difficiles pour nous autres êtres humains. On peut y rester dans ce temps de mue, on peut aussi en sortir comme renouvelé, mais toutefois cela ne se fait pas en public, c’est guère amusant, c’est pas gai donc il s’agit de s’éclipser… »

 

«…Voilà maintenant que déjà depuis 5 ans peut-être, je ne le sais pas au juste, je suis plus ou moins sans place, errant çà et là. Vous dites maintenant, depuis telle et telle époque tu as baissé, tu t’es éteint, tu n’as rien fait. Cela est-il tout à fait vrai ? Il est vrai que j’ai tantôt gagné ma croûte de pain, tantôt tel ami me l’a donné par grâce, j’ai vécu comme j’ai pu, tant bien que mal comme cela allait, …»

 

(Extrait de la lettre 155 (FR) à Théo, Cuesmes, 22 et 24 juin 1880)

 

 

 

                       

 

 

 

«…Souvent, je dessine jusque tard dans la nuit pour fixer quelques souvenirs et renforcer des réflexions involontairement animées par la perception des choses…»

 

(Extrait de la lettre 153 (NL) à Théo, Cuesmes, 5 août 1879)

 

 

 

 

 

« …J’ai griffonné un dessin qui représente des charbonniers, scloneurs & scloneuses allant à fosse le matin dans la neige sur un sentier le long d’une haie d’épines, des ombres qui passent vaguement discernables dans le crépuscule. Au fond s’estompent contre le ciel les grandes constructions du charbonnage & le terril. Je t’en envoie le croquis pour que tu puisses te le représenter... »

 

(Extrait de la lettre 156 (FR), Cuesmes, 20 août 1880)

 

 

 

 

 

« …Toutefois est-il que je ne saurais plus continuer beaucoup plus longtemps dans la petite chambre où je suis maintenant. Elle est déjà très-petite, puis il y a deux lits, celui des enfants & le mien. Et maintenant que je fais les Bargues, assez grandes, déjà je ne saurais te dire combien je suis peiné. Je ne veux pas gêner les gens dans leur ménage, aussi est-il qu’ils m’ont dit que pour ce qui était de l’autre chambre de la maison, il n’y avait pas moyen pour moi de l’avoir même en payant davantage, car il la faut à la femme pour faire sa lessive, ce qui dans une maison de charbonnier doit arriver presque tous les jours. Je voudrais donc prendre tout court une petite maison d’ouvrier, cela coûte 9 francs par mois en moyenne... »

 

 

 

 

« ...Quoi qu’il en soit j’en remonterai encore, je reprendrai mon crayon que j’ai là laissé dans mon grand découragement & je me remettrai au dessin et dès lors à ce qui me semble tout a changé pour moi & maintenant je suis en route. & mon crayon  est devenu quelque peu docile & parait le devenir davantage de jour en jour... »

 

« .. Il s’agit pour moi d’apprendre à bien dessiner, à être maître, soit de mon crayon soit de mon fusain, soit de mon pinceau,, une fois cela obtenu je ferai de bonnes chose presque n’importe où, et le Borinage est tout aussi pittoresque que le vieux Venise, que l’Arabie, que la Bretagne, la Normandie, Picardie ou Brie… »

 

(Extraits de la lettre 158 (FR) à Théo, Cuesmes, 24 septembre 1880)

 

 

 

 

 

Nostalgie du Borinage

 

 

 

Extrait de lettre de Vincent au jeune peintre Eugène Boch de La Louvière :

 

« Mon cher ami Boch,
Merci beaucoup de votre lettre qui m’a fait bien plaisir. Je vous félicite de ne pas avoir hésité cette fois-ci et d’avoir attaqué le Borinage. Voilà un champ où vous pourrez travailler votre vie durant, tant le paysage que la figure. Les sclôneuses en loques de fosse sont surtout superbes. Si vous allez jamais à Petit-Wasmes, voulez-vous vous informer si Jean-Baptiste Denis, cultivateur, et Joseph Quinet, charbonnier, y vivent encore et leur dire de ma part que je n’ai jamais oublié le Borinage et que j’aurai toujours encore envie de le revoir…
J’aime tellement ce triste pays du Borinage qui toujours me sera inoubliable. C’est en somme dans le Borinage que j’ai pour la première fois commencé à travailler sur nature, mais naturellement tout cela je l’ai depuis longtemps détruit».

 

(Extrait de la lettre 553 b, Arles, 1888)

 

 

 

Lettres de Vincent Van Gogh

 

Retrouvez les 902 lettres écrites par Vincent Van Gogh sur le site internet :

Internet : http://www.vangoghletters.org

 

 

 

Poésie - Poetry

 

                       

Jacqueline Sentier est le pseudonyme de Josée Bertieaux-Debaix, née à Tertre (Saint-Ghislain) en 1927. Elle a obtenu son diplôme d’humanités scientifiques au Lycée Royal Marguerite Bervoets à Mons avec la médaille du Gouvernement et celui de régente à l’Ecole Normale de l’Etat à Tournai. Elle écrit ses premiers poèmes en 1940. Son oeuvre est de dominance classique et néoclassique. Jacqueline Sentier est décédée le 11 octobre 2007.

Elle était l'épouse de mon "compagnon de route", Monsieur Jean Bertieaux, qui est décédé le 18 mai 2011.

 

 

Publications (recueil de poèmes) :
- Vincent, mon ami (à Vincent van Gogh) - troisième édition en cours de préparation
- Fêtes, jalons de l’année
- Vie, poussière d’éternité
- Grains de foi
- Les onze novembre
- Mes Noëls

 

 

 

PAROLE DE VIE.

Dis Vincent, mon ami, mon aïeul ou mon frère,
Pendant que tu peignais la Bible de ton père,
La Parole de Dieu jaillissant de ton coeur,
Tu semblais nous l'offrir de toute ta ferveur.
Cette Bible, pour toi, la Parole de Vie
Où pouvait se nourrir ton âme inassouvie
Quand, à l'ardent foyer d'un coeur offert toujours,
Nul ne te demandait sa parcelle d'amour.
Tu l'a peinte pour nous, avec joie et ferveur
Puisqu'ils t'avaient jugés trop mauvais orateur
Pour l'expliquer, la lire la faire comprendre
A ces braves borains qui souhaitaient t'entendre.
Tu l'aimais, ton travail, dans notre Borinage,
Tu prêchais l'Evangile et vivais le partage,
Tu donnais tous tes biens, tu mettais tout ton coeur
Pour apporter à tous un rayon de bonheur.
Oui quand tu peignais, la Bible de ton Père,
Relique de famille et source de Lumière
Tu étais, dès longtemps, Vincent le Mal Aimé,
Sentiment que nous dit l'autre livre fermé.

Décembre 1989 Jacqueline SENTIER

 

 

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DOLLARS.

On s'arrache à prix d'or tes toiles maintenant,
Alors que tu mourus de peine et de misère.
Que ferais-tu devant ces montagnes d'argent,
Toi qui vécus souvent des bontés de ton frère ?
Comment cacher ta honte, or tu ne savais pas
Découvrir autrement des moyens d'existence.
Tu travaillais pourtant mais ton coeur était las
Ton corps était usé par trop de turbulence.
Ta vie aurait changé, connaître des douceurs,
Avoir du feu, du bois, te payer un bon poêle,
Selon ton bon plaisir, acheter des couleurs,
Un nouveau chevalet, des pinceaux, de la toile,
Et donner, oui, donner, sans discrimination,
Du pain aux affamés, soulager la misère,
Poursuivre ton travail d'art et de création
Et visiter le monde, et parcourir la terre...
Après les tournesols, les iris, les cyprès,
Ton oeuvre aurait été bien plus considérable
La vente aurait suivi ... mais hélas, je rêvais !
Vincent le millionnaire est inimaginable.

19 janvier 1988 Jacqueline SENTIER

Ce poème a été retenu pour figurer dans l'ouvrage :
«Vincent- DE LA TOILE AU POEME» Livre d'Or
1890-1990 à Auvers-sur-Oise.

 

 

Malgré tout, quelques promenades ont quand-même pu avoir lieu cet été, 26 juillet , 11 octobre et le 21 mars.  

 

Merci pour votre intérêt !

 

 

Au cas où vous seriez intéressé, les prochaines promenades sont prévues le dimanche 28 mars, le dimanche 1er août et le dimanche 17 octobre 2021.

Si Covid 19 le veut, bien entendu...

Infos : <a href="mailto:borigi

Commentaires
Borigines - Vincent Van Gogh Borinage Belgium
  • Ce blog raconte le séjour de Vincent Van Gogh au Borinage entre décembre 1878 et octobre 1880, d'abord comme prêcheur à Petit-Wasmes, puis à Cuesmes, où il est la recherche de lui-même et une nouvelle vocation artistique. Qu'en reste-t-il aujourd'hui ?
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